Pourquoi Égalité Parentale

Une association pour l’égalité entre les parents.

L'association Egalité parentale a pour objectif de promouvoir l'égalité pour tous en matière de parentalité, la défense des droits des enfants à être aimés et éduqués par leurs deux parents, en particulier après une séparation ou un divorce, et la préservation du rôle essentiel de chacun des parents dans la famille.

L’association aide, conseille et accompagne les parents confrontés aux problèmes de la séparation et de l'éducation de leurs enfants, pour qu’ils trouvent un cadre parental respectueux de tous. Elle lutte contre les discriminations fondées sur le sexe, les mœurs ou la couleur de peau.

Elle s’active pour faire évoluer le cadre législatif français en la matière et le mettre en conformité avec celui de ses voisins européens. En effet, si des pays européens ont défini la résidence en alternance comme solution prioritaire en cas de séparation, la France est à la traine avec 13 % seulement de résidence alternée.

L’association soutient des permanences où chaque parent vient discuter de son cas. Ce sont des moments d'écoute, de solidarité et de conseils pour les parents qui veulent que leurs enfants puissent voir leurs deux parents.

Forte de plus de dix ans d’expérience, l’association « Égalité Parentale » est en relation avec d’autres associations françaises comme européennes, de promotion de la coparentalité, dans le respect de tous. Le but étant de fédérer les initiatives pour qu’en Europe, les lois et les pratiques sociales se basent sur le respect des deux parents pour l’éducation des enfants.

PHILOSOPHIE et ACTIVITE

- Mouvement modéré et réfléchi, non extrémiste et non-violent, mais force de proposition ;
- Mouvement égalitariste, ni masculiniste, ni anti-féministe, qui milite pour l’égalité Homme-Femme et pour l’égalité Père-Mère ;
- Mouvement qui milite pour le droit à l'enfant à voir autant ses deux parents.
- Une plate-forme d’information pour les familles ;

CONSTATS

La résidence alternée a fait son entrée dans le code civil avec la loi du 4 mars 2002 relative à l’autorité parentale.

Par application concrète du principe de coparentalité, elle devrait figurer dans des accords parentaux homologués ou être imposée par le juge.

La commission des lois de l’Assemblée Nationale avait alors souhaité qu’en cas de désaccord des parents sur la résidence de l’enfant, la priorité soit donnée à la garde alternée.

Plus de quinze ans après, le bilan reste désastreux : la résidence alternée est loin d'etre la règle. Elle ne représente qu’à peine 20 % des décisions prononcées, avec l’accord des deux parents dans la très grande majorité des cas. La résidence habituelle de l’enfant chez un de ses parents exclut, de facto, l’autre parent de l’exercice à part entière de l’autorité parentale et limite son rôle éducatif.

Aujourd’hui, en France, plus d’un million d’enfants sont privés d’un de ses parents, du père dans plus de 80 % des cas (source: Institut national des études démographiques en 2014).

La détresse de ces enfants déstabilisés, car privés d’amour paternel ou maternel, comme la souffrance et le désespoir de milliers de parents constituent un véritable problème de société. Ce constat met aussi en lumière les carences et les insuffisances de la loi de 2002 comme la nécessité d’égalité parentale.

Il doit interpeler le législateur qui se doit de répondre à de si douloureuses situations, en inscrivant dans le droit la résidence partagée équilibrée dès lors qu’un des deux parents la demande. Le juge devrait avoir l'obligation d'expliciter et d'argumenter un refus de garde alternée, autrement dit justifier de l’intérêt d’une garde exclusive (défaillance grave d’un parent,…). Le conflit parental ne doit pas être la raison du choix de garde exclusive. Cette dernière maintient le conflit, voire cautionne son maintien. L’enfant n’a pas à être l’otage d’un parent ni l’objet du conflit.

Cette évolution législative est indispensable. Elle est aussi inéluctable. Le combat des associations pour l’égalité entre les pères et les mères est légitime.

Nos statuts

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